La cigarette électronique est-elle moins nocive que la cigarette classique ?

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Grâce aux nombreuses évolutions que la cigarette électronique a connu, vous pouvez maintenant profiter pleinement des e-cigs et des e-liquides, de quoi vous aider à arrêter plus facilement la cigarette classique. Selon plusieurs experts en la matière, la cigarette électronique serait un véritable allié pour les personnes qui souhaitent réduire leur consommation de tabac. Pour disposer d’informations plus détaillées sur les atouts de l’e-cigarette, parcourez cet article.

Sommaire

Histoire de la cigarette électronique

L’e-cigarette a été brevetée, mais pas produite par Herbert A. Gilbert en 1963. En Chine, la variante de l’e-cigarette, inventée par le chinois Hon Lik, a été produite pour la première fois en 2003 et sa commercialisation a aussitôt suivie. À peine trois ans plus tard, les e-cigarettes se sont retrouvées dans le monde entier.

  • La première génération de cigarettes électroniques est par ailleurs similaire aux cigarettes classiques et elle est destinée à un usage unique.
  • La deuxième génération de cigarettes électroniques peut quant à elle être rechargée et réutilisée.
  • La troisième génération de cigarettes électroniques regroupe de son côté des appareils dans lesquels le réservoir peut être rempli. L’utilisateur peut personnellement réguler la tension et adapter différents composants afin qu’ils atteignent des températures plus élevées. Cela n’était évidemment pas possible sur les générations précédentes.

Les e-cigarettes réutilisables avec des liquides rechargeables, c’est-à-dire les e-cigarettes de deuxième et troisième génération, sont de loin les plus utilisées, selon une étude britannique de 2016. Récemment, il y a eu des « hybrides » entre les cigarettes de tabac et les cigarettes électroniques. Dans ce cas, ce n’est pas un liquide qui s’évapore, mais du tabac pressé et chauffé dans un support électronique.

Le modèle le plus récent sera-t-il le mieux et le moins nocif ?

À cette question, nous pouvons répondre à la fois : oui et non. Nous pouvons d’abord répondre par l’affirmative, parce que les batteries des modèles plus récents sont plus sûres que celles des modèles plus anciens. Elles sont également devenues plus épaisses. L’utilisateur peut donc souvent régler la tension avec laquelle le fil d’allumage est chauffé. Gardez toutefois à l’esprit que : tension plus élevée = température plus élevée = plus de vapeur = plus de nicotine et plus de polluants. C’est là que réside en réalité le point négatif des modèles plus récents. Pour vous procurer des produits de haute qualité et profiter au mieux des nombreux avantages du vapotage et des e-cigs, vous trouverez en ligne, des arômes pour votre cigarette électronique.

Les systèmes de « chauffe-tabac » sont-ils un bon point ?

Ici, il est primordial de s’appesantir sur le fait que les scientifiques ne peuvent pas encore dire avec certitude à quel point ils sont réellement nocifs. Les « chauffe-tabac » ressemblent en fait à des stylos. Ils ne sont cependant pas remplis de liquides, mais contiennent plutôt un petit morceau de tabac. Le tabac en question n’est pas brûlé à feu vif, mais chauffé à environ 350 degrés par la batterie. Cela produit moins de polluants que lorsque le tabac est brûlé dans les cigarettes. Même avec les chauffe-tabac, les polluants pénètrent toutefois dans les poumons, même avec les chauffe-tabac. Leur quantité est évidemment moins importante que celle d’une cigarette classique.

Comment fonctionnent les cigarettes électroniques ?

Les cigarettes électroniques se composent d’un élément chauffant alimenté par des piles rechargeables, ainsi que d’un vaporisateur dans lequel un liquide est chauffé et atomisé. Le liquide en question contient une substance de support : de la nicotine et des arômes, mais pas de tabac. L’évaporation crée par ailleurs un aérosol, c’est-à-dire un mélange de minuscules particules liquides ou solides en suspension dans un gaz, principalement de l’air. Contrairement à la cigarette classique, il n’y a pas de combustion de tabac durant l’utilisation d’une cigarette électronique.

Règlementations et lois sur la cigarette électronique

Les cigarettes électroniques sont soumises à divers règlements en vertu de la loi sur les produits du tabac. Les e-cigarettes sont soumises à diverses réglementations en matière de sécurité des produits. Voici quelques détails :

  • Quantité maximale de remplissage des récipients de recharge : 10 ml,
  • Quantité maximale de remplissage des e-cigarettes et des cartouches jetables : 2 ml,
  • Teneur maximale en nicotine : 20 mg/ml,
  • Distribution constante de nicotine,
  • Grande pureté des ingrédients,
  • Interdiction de certains additifs,
  • Protection contre les enfants, les manipulations, les casses et les déversements,
  • Mécanisme de recharge sans déversement,
  • Notice d’information avec mode d’emploi, informations sur les effets sur la santé et les coordonnées,
  • Avertissement sur le potentiel de dépendance de la nicotine.

L’utilisation dans les zones non-fumeurs n’est actuellement pas clairement réglementée, car les cigarettes électroniques n’étaient pas encore très répandues au moment où les lois ont été écrites. Même avec des résultats reconnus, la large gamme de vapotage électrique rend difficile la réalisation de déclarations valables. De plus, l’évaluation du risque sanitaire des cigarettes électroniques et leurs effets en général est difficile, compte tenu de la diversité des produits. Il existe en effet de nombreux modèles, saveurs, fabricants, arômes et liquides.

Vapoter pour se débarrasser du tabac

Selon une enquête représentative d’évaluation des risques, 90 % des fumeurs locaux de cigarettes électroniques sont des fumeurs anciens ou encore actifs de bâtons lumineux conventionnels. Deux vapoteurs sur trois utilisent les deux. De nombreux anciens fumeurs, cependant, passeront à la cigarette électronique à long terme et se débarrasseront ainsi du tabac. Dans une étude publiée en Angleterre avec 890 participants, 19 % des fumeurs qui sont passés à la cigarette électronique se sont toujours abstenus des cigarettes de tabac traditionnelles après un an.

Dans le groupe de comparaison qui souhaitait se débarrasser de sa dépendance à la nicotine avec des patchs à la nicotine, le taux d’abstinence n’était que de 10 %. On appelle depuis des années à se concentrer davantage sur le potentiel des cigarettes électroniques dans le sevrage tabagique. En passant à la cigarette électronique, les fumeurs pourraient ainsi « réduire leur consommation de polluants jusqu’à 95 %. Cependant, il est primordial d’intensifier le travail éducatif pour les fumeurs, mais aussi pour les médecins et les pharmaciens si l’on tient à obtenir de bons résultats.