7 choses que le Coronavirus changera sur nos vies

0
1416

Comme la fièvre jaune, le Choléra, le Coronavirus ou COVID-19 vient encore une fois révolutionner notre monde, et ce, aussi bien pour le meilleur que pour le pire. Ainsi, qu’on le veuille ou non, plusieurs changements s’opéreront dans nos vies. Alors, quels sont-ils et quelles mesures prendre pour mieux s’adapter à ce nouveau mode de vie ?

Sommaire

Notre rapport à l’hygiène et l’entretien de nos lieux publics seront plus importants

Savez-vous qu’avant la pandémie du coronavirus, plusieurs personnes ignoraient l’importance de se laver régulièrement les mains ? Et ce n’est pas tout, car en France, 1 citoyen sur 4 ne se serait plus rendu dans un lieu public depuis la propagation de la maladie, de peur d’y contracter le virus. Ainsi, parmi les lieux à grandes fréquentations disponibles sur le territoire Français, on observe des baisses de fréquentation de :

  • 21 % dans les bars ;
  • 14 % dans les restaurants asiatiques et ceux proposant des menus composés de spécialités provenant de ce continent ;
  • 15 % dans les lieux à grand regroupement.

Avec tout ce changement et cette crainte, il est inévitable que les Hommes prennent désormais conscience de l’importance de l’hygiène dans leur vie. En ce qui concerne les lieux publics, les autorités ainsi que les populations devront poser d’avantages d’actes en vue de les entretenir, de les désinfecter et surtout de les maintenir hygiéniques.

Les marques de civilité se verront changées

Jusqu’ici, dans certaines situations, les marques de civilité telles que nous les connaissons ont toujours été au cœur de nos interactions sociales. Mais, depuis le début de la crise et avec les diverses mesures instaurées pour éradiquer le coronavirus, la question que l’on se pose est de savoir si nos marques de civilité au cœur desquelles le contact humain se retrouve valent la peine d’être maintenues. Ne pencherons-nous pas pour des civilités simples, mais tout autant efficaces comme c’est le cas au Japon ou en Chine ? Une chose est sûre, cette crise changera notre perception de la poignée de main ou de l’accolade.

La digitalisation sera une alternative de taille

Jusqu’ici, nous parlions de changements que pourrait provoquer le Coronavirus, mais intéressons-nous maintenant à l’évidence. En effet, ces dernières années, la digitalisation s’est vue être au cœur de nombreux débats, mais a-t-elle véritablement été testée ? A-t-elle réussi à faire ses preuves ? Non ! Mais ça, c’était bien avant la crise. Aujourd’hui, la distanciation sociale, la quarantaine (mesures visant à freiner la propagation du COVID-19) et le confinement ont permis de prouver 2 choses.

La « e-life » n’est pas une si mauvaise chose en soi

Longtemps critiquée et pourtant prisée par la nouvelle génération, la e-life s’est pourtant avérée d’une grande utilité en cette période de crise du coronavirus. Si en 2019, plus de 24 % des Français étaient abonnés au service de streaming, ce nombre a aujourd’hui explosé. Alors, il est bien plus qu’évident que cette nouvelle habitude restera après la crise avec la valorisation des services tels que Amazon, Netflix, Spotify, Deezer ou encore les sites d’information sur l’actualité tels que Popupstores.fr.

Toutefois, il est important de noter que le contact humain a toujours été au cœur de nos habitudes, au point d’être presque vital. Il serait donc absurde de penser qu’après la crise les personnes resteront chez elles et ne chercheront pas à revoir leurs proches pour les prendre dans leurs bras et se raconter les histoires de leurs longues journées en confinement.

Le télétravail

Pouvant être considéré comme faisant partie de la e-life, le télétravail mérite une attention très particulière. Encore une fois, il s’agit de tests, et les résultats semblent être très appréciables. En effet, si ce terme pouvait faire peur au début de la crise, la grande majorité des fonctionnaires semblent bien s’en sortir, voire même se plaire à cette nouvelle méthode de travail. Ainsi, des services tels que Slack et Microsoft team viennent respectivement de franchir la barre des 12.000.000 et 44.000.000 d’utilisateurs (même s’ils semblent ne pas résister à la crise). De ce fait, il serait tout à fait normal que cette manière de travailler trouve une place de choix dans le monde du travail post covid-19.

Notre capacité à séparer l’essentiel de ce qui ne l’est pas sera encore plus aiguisée

Si en 2019, 73 % des Français affirmaient vouloir revenir aux bases et consacrer leurs temps à l’essentiel, on peut dire qu’ils sont servis et pas qu’un peu. Une chose entrainant une autre, ils vont pouvoir passer des moments tranquilles avec leurs proches (époux, épouses, enfants et parents). Mais, ce n’est pas tout, car avec le cocooning, on pourrait avoir plus de disponibilité pour passer du temps avec nos proches via internet et enfin laisser tomber les excuses pas vraiment pertinentes qui étaient à la source de nombreux conflits.

La rationalisation sera une priorité

Depuis bien d’années, 2010 pour être plus précis, les Hommes et plus précisément les Français sont de plus en plus rationnels, ce qui n’est pas une mauvaise chose. En effet, prendre le temps d’effectuer un choix pour obtenir un produit ou un service au meilleur prix permet de faire des économies. L’hyperconsommation n’est donc plus d’actualité et la course au matériel n’est plus la priorité, ce qui se justifie d’ailleurs par le fait qu’en 2018 ce sont plus de 60 % des Français qui préféraient acheter des produits d’occasion. Ainsi, après cette crise, il ne sera guère surprenant de voir ce taux flamber. Et pour ceux friands de neuf, qualité du produit et coût seront les maîtres mots.

Cependant, il ne s’agit là encore que de vraies analyses basées sur des faits. Il faudra espérer que l’envie de revenir aux vieilles habitudes ne soit pas aussi forte. Une chose est bien évidente, quelle que soit la tournure des choses, le Coronavirus aura un impact positif sur notre capacité et notre volonté à rationaliser.

La santé sera davantage prise au sérieux

S’il y a bien une vérité évidente aux yeux de tous, c’est que nous n’étions pas prêts à faire face à une pandémie. Et si plus de 42 % des Français pensent que la civilisation est à son terme, cette pensée se fortifiera grandement si rien n’est fait pour améliorer les services de santé et mettre en place des mesures de prévention pour prévenir d’autres situations de cet acabit. Nous avons appris grâce à cette crise que notre santé n’est pas aussi robuste qu’elle en a l’air. Ainsi, nous prendrons davantage soin d’elle, même si la notion de soin devra primer sur celle de la panique.

Nous vivrons dans un environnement plus sain

Le grand gagnant à qui profite cette crise sanitaire, c’est bien l’écologie. Au cœur des débats ces dernières années, l’écologie se présente comme une chance pour la suivie de l’espèce. Mais malheureusement, il n’en est rien, car le taux de carbone dans l’atmosphère n’a cessé de grimper. En début d’année, l’on estimait que le taux de CO2 serait supérieur de 3 unités et plus, soit un taux dioxyde de carbone qui devrait culminer autour de 414 parties par million (PPM) en moyenne. Pourtant, selon de récents résultats, la production des grandes industries dans le monde serait en baisse de 15 à 40 %. Cette baisse de productivité n’est pas sans conséquence positive pour l’environnement, car les émissions de CO2 se sont vues baisser de plusieurs millions de tonnes. Cette nouvelle a d’ailleurs conduit à une autre selon laquelle la couche d’ozone se cicatriserait peu à peu. Bien évidemment, à cette allure, la planète se verrait renaître et le réchauffement climatique prendra un gros coup pour le plus grand plaisir de Greta Thunberg.

Le grand changement à ce niveau dans nos vies sera le fait de vivre et voir nos enfants grandir dans un environnement sain ou presque.

… Parce que nul ne peut véritablement changer l’être humain.

Il est vrai que tous ces changements sont évidents, mais comme toujours, l’humain semble primer son évolution à son bien-être. En gros, d’une manière ou d’une autre, ces changements dans nos vies ne sauraient s’opérer si un minimum de conscience collective n’est pas effectif. Si nous ne laissons pas la planète cicatriser, elle développera ses propres anticorps afin de nous éradiquer.